Une semaine après la rentrée : trouver le bon rythme en famille.

La rentrée, c’est toujours un mélange d’excitation et de stress. On a sorti les cartables tout neufs, on a acheté les cahiers soigneusement choisis,on a préparé des résolutions du type “Cette année, on sera organisés !”…

Et puis, une semaine plus tard, la réalité reprend ses droits : les matins ressemblent parfois à une petite course d’obstacles, les devoirs débarquent plus vite qu’on ne le pensait, et la fatigue commence déjà àse faire sentir. C’est normal. La première semaine est une période de rodage, aussi bien pour les enfants que pour les parents.

Alors, comment transformer cette étape souvent intense en une transition plus douce et sereine ? Voici quelques pistes pour accompagner vos enfants – qu’ils soient à l’école primaire ou déjà au collège – et pour vous accorder, vous aussi, un peu de répit.

1.   Les matins… ce marathon quotidien

Qui n’a jamais connu ce scénario : il est 8h05, la chaussure gauche a mystérieusement disparu, le plus petit réclame soudainement “juste un dernier dessin animé”, et l’aîné réalise qu’il a un contrôle… aujourd’hui ?

Bonne nouvelle : vous n’êtes pas seuls. Ces scènes sont universelles.

Une astuce simple consiste à préparer le plus de choses la veille : vêtements posés sur la chaise, cartable vérifié, goûter prêt. Chez

certaines familles, un petit tableau du matin est affiché dans la cuisine : se laver, s’habiller, déjeuner, mettre ses chaussures. Les enfants adorent cocher leurs tâches, ça leur donne le sentiment d’être grands… et ça soulage les parents de quelques rappels répétés.

2.  Les devoirs : un terrain parfois miné

Une semaine à peine et déjà, les devoirs s’invitent dans les soirées. Et là, les tensions peuvent pointer.

-Le petit de CE1 qui s’éparpille entre sa gomme et ses crayons.

-Le collégien qui soupire : “Mais de toute façon, ça sert à rien…”.

-Le parent qui essaie de garder patience après une journée déjà bien remplie.

La clé, ce n’est pas la perfection mais la régularité. Fixez un petit rituel : toujours au même endroit (un bureau, la table du salon, peu importetant que c’est calme), toujours à peu près à la même heure. Mieux vaut 20 minutes efficaces que 1h de disputes et de découragement.

Une maman me confiait récemment :

“Avec mon fils, on a instauré le ‘chrono devoirs’. On met un petitsablier de 20 minutes. Quand le sable est écoulé, il a droit à une mini-pause qu’il choisit. Depuis, on a divisé les pleurs par deux.”

Au collège, c’est aussi l’occasion d’apprendre la gestion du temps : planifier ses devoirs, répartir ses révisions. Un petit agenda ouune application peut devenir un allié précieux.

3.  La fatigue : l’émotion cachée

Après une semaine d’école, de nouvelles règles, de nouveaux visages… la fatigue se fait sentir. Et elle peut s’exprimer de façons très différentes :

pleurs pour les plus jeunes, agitation ou bouderies pour les plus grands.

N’oublions pas que derrière un comportement difficile, il y a souvent simplement un enfant épuisé.

Un coucher régulier, une routine apaisante (histoire, musique douce, câlin) et un peu de patience font souvent des miracles.

Un papa me racontait :

“Ma fille de 6 ans rentrait de l’école très grognon. On a instauré 15 minutes de ‘pause câlin + goûter tranquille’ dès qu’elle passe la porte. Depuis, elle est beaucoup plus apaisée avant de raconter sa journée.

4.  Garder des moments de qualité en famille

Entre les trajets, les activités extrascolaires et les écrans, on oublie parfois l’essentiel : se retrouver vraiment. Et pourtant, c’est souventdans ces instants simples que les enfants (et les ados !) se ressourcent.

Pas besoin de prévoir une grande sortie :

 Demander à chacun son “moment préféré de la journée” pendant le dîner.

 Lancer une petite partie de jeu de société de 10minutes.  Chanter ensemble dans la voiture.

Une famille m’a partagé leur rituel :

“Chaque soir, on fait le ‘top 3’. Chacun dit 3 choses qui lui ont plu dans sa journée. Parfois, c’est tout simple comme ‘j’ai mangé une glace’ ou‘j’ai rigolé avec un copain’. Mais ça met de la lumière dans nos soirées.”

5.   Accepter que tout ne soit pas parfait

La rentrée donne envie d’être organisés, de bien faire, de cadrer… Mais soyons honnêtes : il y aura des matins ratés, des cahiers oubliés, des repas sur le pouce. Et ce n’est pas grave.

L’important, c’est la souplesse bienveillante. Se dire qu’on apprend en avançant, que demain sera un autre jour. Les enfants n’ont pas besoinde parents parfaits, mais de parents présents et rassurants.

Conclusion

Une semaine après la rentrée, c’est normal de sentir un petit essoufflement. Mais c’est aussi le moment parfait pour mettre en placede petites habitudes qui allègent le quotidien : préparer la veille, instaurer des rituels de devoirs, prévoir des moments doux en famille.

Et si, chaque soir, on se posait cette simple question: “Qu’est-ce qui nous a fait sourire aujourd’hui ?”

Parce qu’au fond, c’est ça qui construit une année scolaire sereine: avancer ensemble, dans l’imperfection, mais avec beaucoup de tendresse.

Astuce Humanilire : créez un petit “tableau des sourires” à accrocher dans la cuisine. Chaque membre de la famille peut y coller un post-it avec une victoire ou un moment joyeux de sa journée. En fin desemaine, vous relirez tout ensemble. C’est une belle façon de voir le positif, même dans les journées les plus chargées.

Besoin d’un outil concret ? Chez Humanilire, on a conçu un kit de prévention du harcèlement qui inclut aussi des jeux sur les émotions et des fiches pour les parents. Parce qu’un enfant qui sait parler de ce qu’il ressent, c’est un enfant plus fort face aux autres et face à la vie.

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À bientôt !     JessiCata

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La route est plus agréable quand on la parcourt ensemble.

En étant attentif et en mettant en place ces stratégies, vous aidez votre enfant à aborder la rentrée avec plus de sérénité et de confiance. Avec tout mon soutien et tous mes encouragements chers Humaniparents et Humanikids ! Bonne rentrée !

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